• Ennui - La petite robe rouge -

    Haruhi

    Bonjour à tous ! 

     

    Bien qu'ayant un grand nombre de devoirs à effectuer ce week-end (j'ai mon oral blanc de TPE jeudi, youpi !), j'étais pas vraiment inspirée pour écrire le dialogue d'une émission télé, alors j'ai écrit ça. Comme ça ne me sera sûrement pas du tout utile pour l'avancement de mon TPE, j'ai décidé, une fois n'est pas coutume, de le publier ici pour compenser. Je précise que je ne pense pas qu'il y'ait aucune qualité littéraire ou scénaristique dans ce "one shot", vu que je l'ai écrit uniquement pour passer le temps. Cela dit, j'espère quand même, si vous le faite, que vous prendrez du plaisir à le lire.
    N'hésitez pas à me laisser un commentaire ou un avis constructif, je vous donnerais des cookies en échange*
    *LOL, je déconnais. Vous m'avez cru ?

    Puisque c'est ça, je vous laisse avec l'image d'une tortue disant qu'elle est Dieu

     

    Ennui - La petite robe rouge - 

    Si vous voulez lire l'histoire, n'hésitez pas à cliquer sur "lire la suite" :3

     

     

     

     

     

    Ennui

     Je pense que cette peinture représente bien, par la technique utilisées, l'esprit de Caroline

           Il pleuvait ce soir-là.  Après avoir enfilé sa petite robe rouge favorite et s’être mis une pointe de rouge à lèvres, Caroline vérifia une dernière fois le contenu de son sac : maquillage, parfum, papiers, clés, mouchoirs, gants. Tout y était. Elle y glissa la touche finale, l’objet le plus important : son pistolet. Elle y avait beaucoup réfléchi, et avait porté beaucoup de soin au choix du calibre : il fallait qu’il soit parfaitement en accord avec la personne qu’elle allait tuer, et que la personnalité de son arme se rapproche le plus possible de celle de sa victime, afin de donner toute sa splendeur à sa prochaine œuvre d’art. Cette fois si, elle avait choisi le plus fin pistolet qu’elle pouvait trouver pour un calibre moyen ; sa victime serait un ancien homme d’affaires, qu’elle observait depuis déjà quelques semaines. Sans talent, il vivait seul avec son chat et passait le plus clair de son temps sur son canapé rouge, zappant  entre les jeux télévisés, le téléachat qui lui permettait de dépenser de façon très utile l’argent que les Assedic lui versaient, et des feuilletons à l’eau de rose qui compensaient le vide de sa vie sentimentale. Elle avait tout prévu : elle s’installerait tranquillement, sur le balcon de l’immeuble abandonné qui se trouvait juste en face qui était vraiment très proche. Elle attendrait le moment idéal, quand il serait confortablement installé sur son canapé. Et là, elle tirera, le rouge du sang de sa victime se mélangerait à celui du canapé, hissant au titre d’œuvre d’art un homme sans grand intérêt. Oh, évidemment, les voisins trouveront cela monstrueux, et les policiers nettoieront tout sans faire attention aux subtilités de cet art nouveau. Mais ça ne causait aucun problème à Caroline : après tout, les grands artistes sont toujours incompris.

    La jeune femme n’en était pas à son coup d’essai : elle avait déjà tué plusieurs fois. Un soir dans un bar, elle croisa brune qui avait fait l’erreur d’être plus belle qu’elle. Après avoir sympathisé, le hasard voulu qu’Adèle – c’est ainsi qu’elle s’appelait- l’invite à finir la soirée chez elle. Jeune actrice, son ambition était de devenir célèbre, de passer à la télé à des heures de grande audience, de faire le buzz sur internet et la une des journaux.

    C’était donc avec une petite dose de cyanure, mise discrètement dans son cocktail, que Caroline l’avait tuée. Elle avait ensuite attendu quelques heures, assise dans le canapé, regardant le cadavre de la jeune actrice. Cela manquait cruellement de personnalité, n’importe qui pouvait glisser du cyanure dans la boisson d’une fille un peu ivre. Elle attrapa son corps avant qu’il ne soit trop raide, et l’installa dans un fauteuil, qu’elle mit bien en évidence, le lampadaire de salon allumé juste à côté. Puis, elle avait maquillé les lèvres, les paupières et les ongles avec son sang. Cela la décrivait parfaitement. Magnifique. La meurtrière avait quitté le domicile de son crime avec une impression de devoir accompli. C’était son premier assassinat, elle était encore en première année de fac de psycho.

    Grâce à son art, Adèle avait la une de la presse et des journaux télévisés.

    Il pleuvait toujours, et il faisait encore jour. Les rues étant désertes, la jeune femme était seule avec le bruit de ses talons aiguille, qu’elle enleva devant son objectif. Caroline entra dans l’immeuble, força discrètement la porte de l’appartement et s’installa à sa fenêtre. Lorsque la nuit tomba quelques heures plus tard, sa cible arriva et s’endormi sur le canapé : c’était le moment idéal. Son chat la regardait : il l’avait vu, elle et son arme. Elle fut perturbée. Elle avait toujours aimé les chats. Son doigt appuya tout de même sur la détente, bien que ce fût plutôt le regard pénétrant de l’animal qui la préoccupait. Alors que la balle ratait sa cible, des bruits de pas fracassants se firent entendre dans la cage d’escalier, puis des policiers défoncèrent la porte de l’appartement où Caroline se trouvait : un des voisins l’avait sûrement remarquée et avait appelé les forces de l’ordre. Elle pointa son arme sur eux, ignorant leurs « lâchez votre flingue ! » espérant pouvoir s’en débarrasser et s’enfuir : qui étaient-ils comparés à elle ? Elle leur était largement supérieure, elle était brillante. La meurtrière s’apprêta à appuyer sur la détente.

    Un d’entre eux, visiblement le plus jeune, fût tout de même plus rapide. Surprise, elle regarda la balle foncer droit sur elle. Lorsqu’elle fût touchée, l’impact la projeta par la fenêtre ouverte. Le vacarme avait réveillé celui qui devait être tué, qui la regardait, interdit, poursuivre sa chute.

    Elle s’écrasa sur le sol, le rouge de son sang se mélangeant à celui de sa robe. La dernière chose qu’elle vit fût le chat de l’homme qu’elle devait tuer ce soir, qui, tout près de son corps, la regardait en ronronnant. Du reste, elle ne distinguait de des sons vagues et des lumières imprécises.

     

     

         Caroline et sa robe rouge allaient faire la une des journaux télévisés ce soir. 

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 6 Mars 2014 à 11:24

    Très beau texte, vraiment !^^ J'aime beaucoup ton style d'écriture . Continue ! ;3

    2
    Dimanche 9 Mars 2014 à 15:39

    Merci beaucoup ! *0* Ca me fait super plaisir ! >< (j'ai pas l'habitude de poster donc de recevoir des compliments sur ce que j'écris, je suis tellement heureuse ! ><)

    3
    Dimanche 9 Mars 2014 à 17:55

    Tu devrais poster plus de textes que tu as écrit , ils sont vraiment sympa à lire !^-^

    4
    Lundi 10 Mars 2014 à 18:59

    J'ai tout perdu quand mon disque dur à crashé ! :(

    5
    Lundi 10 Mars 2014 à 19:18

    wow ... O.O Ma pauvre ... Je déteste cette sensation d'avoir perdu des heures de travail ...

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    6
    Mercredi 12 Mars 2014 à 00:05

    Ouais c'est assez frustrant ! x) Mais bon. Je referais d'autres écrits pour compenser~

    7
    Mercredi 12 Mars 2014 à 10:59

    Ouii ! >w<

    8
    Mercredi 12 Mars 2014 à 22:09
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