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Le lundi perte de temps - les clickers
Bonjour mes petits fennecs des neiges !
Vous connaissez l’avantage d’avoir foiré son orientation ? On a beaucoup, beaucoup de temps à perdre. Et ça tombe bien, car si internet est une source de savoirs immense, il regorge aussi de moyens pour perdre son temps de manière toutes aussi peu constructives les unes que les autres. Aujourd’hui, nous allons traiter des clickers, des jeux stupides mais souvent plutôt addictifs qui ne nécessitent pour y jouer que d’avoir une souris/un pavé tactile fonctionnel et une connexion internet. Peut-être aurez-vous déjà entendu parler de ceux dont je vais vous parler… Si vous y jouez, n’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires.
Cookie Clicker, entre capitalisme et pâte à gâteaux
Le premier jeu de ce genre auquel j’ai joué est Cookie Clicker, qui reste malgré tout mon préféré. Son principal avantage (qui est aussi son grand défaut) est qu’il ne nécessite pas d’installation et peut donc être joué depuis n’importe quel navigateur internet. Le problème, c’est que cela rend facile de perdre sa sauvegarde (même si on peut maintenant l’exporter) et que par conséquent, un nettoyage un peu trop minutieux de son ordinateur ou de son navigateur peut conduire à de mauvaises surprises lors de votre prochain lancement du jeu… Il faut dire que quand on nettoie son ordinateur, on ne pense pas forcément à ces détails-là.
Quand on lance le jeu pour la première fois, on se retrouve devant un cookie sur lequel il faut cliquer pour obtenir d’autres cookies. Après avoir un peu cliqué, il devient possible d’acheter des grands-mères, ce qui permettra d’obtenir un peu plus rapidement plus de cookies, ce vous permettra d’acheter des fermes à cookies pour faire plus de cookies, etc. Mine de rien, ça a n’a pas l’air de casser trois pattes à un canard… Mais c’est comme la cigarette : ne commencez surtout pas ! Autrement, vous pourriez vous retrouver à produire des quatrillions de cookies et de vous retrouver à cliquer comme un con à trois heures du mat pour acheter un énième multiplicateur de production (true story).
L’avantage de ce jeu (et de beaucoup d’autres), c’est qu’il est très rapide d’atteindre un stade de production suffisant pour que le jeu continue de produire pendant que vous êtes afk. Le truc, c’est que vous êtes obligé d’avoir un onglet ouvert sur votre navigateur pour produire des cookies, et que cela devient donc vite (très) distrayant. Surtout que ça ne s’arrête jamais ! Et quand les items à acheter deviennent trop chers, vous pouvez toujours reset pour gagner des bonus de production.
Mais dans le fond, vos tâches quotidiennes importent-elles vraiment quand on peut lancer une production de cookies avec des mécanismes défiants toutes les lois de la physique, le tout dans l’espace et en matant des rebellions de grands-mères ogm ? Le tout dans un jeu parlant de cookies truffé de références geeks et de blagues merdiques ? Je ne pense pas, non.
(Spoiler alert pour ceux qui n’ont jamais joué : les grands-mères sont un des items les plus rentables du jeu).
Sheep in Dream : pulls en laine et insomnie
Sheep in Dream fonctionne exactement comme Cookie Clicker, à deux différences près : il se joue uniquement sur mobile et on n’y produit non pas des cookies mais de la laine. Dans ce jeu, vous devez faire sauter des moutons pour faire dormir un pauvre gosse, tout en récoltant de la laine pour acheter plus de moutons à faire sauter pour faire dormir le gamin plus vite. Entre temps, vous devez combattre des loups (qui viennent troubler l’endormissement du protagoniste) et récolter des diamants, donnés par un petit avion rouge. Ici aussi, une fois que vous aurez débloqué suffisamment de nouveaux moutons, vous pourrez reset le jeu pour gagner plus de diamants, ce qui permet de d’obtenir des bonus de production pour obtenir plus vite plus de laine pour débloquer plus de moutons et donc gagner plus de diamants. Le nombre de moutons et d’upgrades disponibles n’étant pas infini, cela permet d’entrevoir une fin du jeu, ce qui n’est pas forcément évident quand on voit les autres jeux de cette catégorie.
Inutile, vous avez dit ? Totalement ! Mais les graphismes sont mignon et le jeu continue de produire de la laine pendant un certain nombre d’heures même quand vous n’avez pas l’application d’ouverte, donc que demander de mieux ? Moi, je ne vois pas…
Adventure Capitalist, adieu les cookies bonjour l’argent !
Le fonctionnement des clickers vous rappelle le capitalisme (produire pour pouvoir produire encore plus) ? Pas de problèmes : s’il y’a un clicker qui assume totalement cette idée, c’est bien Adventure Capitalist. Prenez vos costumes nœud-pap, sortez le dernier numéro de Challenges et munissez-vous d’un cigare, car ici on entre dans le monde des affaires, le vrai ! Le but de ce jeu ? Commencer avec rien et finir si riche qu’il n’existe pas de mot pour qualifier telle somme d’argent. En effet, quand on lance le jeu, on commence avec un minable stand de limonade, avant d’acheter des livreurs de journaux, de pizzas, des satellites crevettes (je n’ai toujours pas réussi à élucider le pourquoi de cette partie du jeu)… Pour finalement posséder plus d’exploitations pétrolières que tous les héritiers des pays du golfe réunis, le tout en ayant lancé son business sur la Lune ou encore Mars.
L’avantage de ce jeu, c’est qu’en plus d’être disponible sur presque toutes les plateformes, il continue de tourner indéfiniment quand on n’y joue pas (ce qui n’est pas le cas de Sheep in Dream). Cela permet d’avancer plus rapidement, et heureusement ! Car c’est à se demander s’il y a une fin à ce jeu… En attendant, les références à des films, séries télévisées ou jeux vidéo sont assez nombreuses (il suffit de regarder le nom des managers) ce qui rend le jeu assez drôle, avant qu’il finisse par s’emparer de votre âme. Adventure Capitalist est très très trèèèès addictif donc faites attention avant de l’installer sur votre ordinateur !
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Voilà voilà, c’en est fini de cet article un peu long désolé ! Heureusement pour vous, je n’ai pas eu l’occasion d’essayer tous les clickers… Il y en a même des que je connais dont je n’ai pas pu parler, comme Clicker heroes ou Sakura Clicker (vous connaissez peut-être celui-là, où des lolis à moitié à poil tapent sur d’autres lolis à moitié à poil, le tout en faisant des bruits plus que douteux). Dans le fond, quel que soit le jeu ou le prétexte narratif (produire, battre des monstres), le principe reste toujours le même : produire plus, pour acheter plus, pour produire plus. C’est à se demander ce qui rend ces jeux aussi addictifs… Dans tous les cas, je décline toute responsabilité si vous essayez un de ces jeux et que vous perdez de nombreuses heures de votre vie.
Akari.
Tags : jeu, cookie, clicker, produit, c’est, sakura, clicker, adventure, capitalist, sheep, in, dream, heroes, clicker, game, useless, inutile
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Commentaires
Dans sakura clicker c'est pas vraiment des lolies 8)
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Mardi 8 Mars 2016 à 13:52
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Grâce à toi ma chère Kurumayu, je sais désormais comment perdre encore plus d'heures dans ma vie !
Ah ah on voit le connaisseur /NINJA/
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Mardi 8 Mars 2016 à 13:54
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Je ne pense pas que les personnages de Sakura Clicker puissent être considérées comme des Lolies vu la taille de leur poitrine... 8D
Mdr c'est vrai XD Les pauvres elles vont finir bossues certaines je crois
Oui les pauvres elles vont avoir des problèmes de dos je pense xD.
Cool j'ai échappé à la remarque bizarre, ça a des avantages d'être une fille ewe /out/
J'y ai pensé pour toi aussi mais après je me suis dit que si je la faisais à tout le monde c'était pas drôle xD (mais je l'ai pensé très fort)
Ah l'amour fraternel (parce que soeurorel ça ne se dit pas TwT) ... Moi aussi je vous nems les filles vous savez ? ♥